Les 5 erreurs les plus fréquentes dans l’entretien d’une piscine
Quand on vit ou qu’on travaille ici, on le remarque vite : sur la Costa Brava, les piscines ont leur propre rythme.
Le climat est doux, l’eau ne gèle pas, mais elle ne se repose jamais vraiment non plus.
Et c’est justement à cause de cette “douceur trompeuse” que beaucoup de bassins finissent par se dégrader, lentement, sans qu’on s’en rende compte.
Je partage ici les cinq erreurs que je vois le plus souvent chez les propriétaires ou dans les résidences secondaires autour de Platja d’Aro. Rien de dramatique — juste des détails qui font, à la longue, toute la différence entre une eau stable et une eau capricieuse.
1. Oublier le pH
C’est sans doute la plus simple, mais aussi la plus fréquente.
On se dit que l’eau est claire, donc tout va bien. En réalité, le pH est le point de départ de tout le reste : si le pH n’est pas bon, aucun traitement ne fonctionne correctement.
Un pH trop haut et le chlore devient presque inutile ; trop bas et les pièces métalliques souffrent, les yeux piquent, le liner s’abîme.
Ce n’est pas une question de chimie compliquée, juste d’habitude.
Chez Solenca, à chaque passage, on contrôle le pH avant tout le reste.
C’est un petit geste, mais c’est celui qui conditionne toute la santé du bassin.
2. Penser que la pompe travaille toute seule
Je le dis souvent : la pompe est le cœur de la piscine.
Mais un cœur, ça a besoin de rythme.
Une filtration insuffisante, surtout quand l’eau reste tiède même en hiver, provoque rapidement des algues ou des dépôts.
La règle simple que j’applique : le nombre d’heures de filtration doit suivre la température de l’eau.
Eau à 20 °C ? Filtration 8 à 10 h par jour.
C’est parfois plus que ce qu’on imagine, mais ça évite des interventions plus lourdes ensuite.
Le bon sens, c’est d’adapter la durée selon la saison, pas de laisser tourner au hasard.
3. Trop de produits, pas assez d’équilibre
C’est une erreur très humaine : quand l’eau verdit, on panique, on met du chlore, encore du chlore…
Mais la surdose crée souvent plus de problèmes qu’elle n’en résout : stabilisant trop haut, déséquilibre chimique, irritation.
Une eau saine, ce n’est pas une eau “fortement traitée”, c’est une eau bien réglée.
Ce que je privilégie toujours, c’est la régularité. Un peu, mais souvent.
Et quand on comprend que la filtration fait 80 % du travail, on réalise qu’il vaut mieux surveiller la pompe que vider des seaux de produits.
4. Laisser la piscine “dormir” pendant l’hiver
C’est probablement la plus coûteuse à long terme.
Beaucoup de propriétaires ferment leur maison en octobre et ne rouvrent qu’au printemps, pensant que la piscine peut rester tranquille.
Mais ici, à Platja d’Aro, l’eau ne dort jamais vraiment.
Elle reste tiède, les journées sont lumineuses, et les algues adorent ça.
Un petit suivi d’hiver, c’est ce qui change tout.
Deux ou trois heures de filtration par jour, un passage par mois pour vérifier le pH et nettoyer les paniers, et la piscine reste claire.
Le jour où vous revenez, elle est prête.
Pas d’eau verte, pas de galère.
5. Ne pas suivre visuellement l’évolution de son eau
C’est un réflexe que j’ai pris au fil du temps : toujours garder une trace.
Une photo, une courte vidéo, un visuel envoyé au propriétaire.
Pourquoi ? Parce qu’une eau limpide peut cacher une eau déséquilibrée.
En observant l’évolution au fil des semaines, on détecte les changements avant qu’ils ne deviennent des problèmes.
C’est pour ça que chez Solenca, après chaque passage, on envoie une photo du bassin.
Ça rassure, et ça permet à chacun de garder le lien avec sa maison, même à distance.
En conclusion
Entretenir une piscine ici, ce n’est pas seulement une question de technique, c’est une affaire de rythme et de présence.
Le climat est doux, mais exigeant. Il ne pardonne pas l’oubli.
En réalité, ce qu’une piscine demande, c’est un peu d’attention régulière — et quelqu’un sur place qui la comprend.
C’est exactement ce qu’on fait chez Solenca : entretenir, observer, prévenir.
Pas de produits miracles, pas de grands discours.
Juste du sérieux, du suivi, et cette idée simple qu’une piscine, comme une maison, vit mieux quand elle n’est jamais laissée seule.
Vous avez une piscine sur la Costa Brava ? Nous en prenons soin, hiver comme été, à Platja d’Aro et ses alentours.